Personnaliser votre calendrier avec Canva

Personnaliser votre calendrier avec Canva

La fin de l’année est à peine arrivée que nous nous penchons déjà sur notre programme de l’année prochaine ! Impatientes ? Un peu…

Et puis, après notre passion pour les to-do list, voici notre deuxième outil favori : le calendrier

Audrey vous aura déjà expliqué comment dompter votre agenda quotidien en créant un calendrier type tandis que j’espère, de mon côté, vous avoir aidé avec votre calendrier éditorial en vous partageant mes astuces sur Trello. 

En prévision de 2019, prenons maintenant de la hauteur ! Il est temps de se pencher sur ce que l’année prochaine nous réserve…

Créer son calendrier 2019 pour… 

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1) Se fixer des objectifs

Je ne suis pas fan des « bonnes résolutions » que l’on ne tient jamais. Chez RDE, on préfère penser en terme d’objectifs à atteindre. Ou pour que cela sonne moins « business », ce serait plutôt des challenges / des défis  à relever.

Même s’il ne s’agit que de vocabulaire, c’est quand même plus motivant, non ?

Du coup, pour chaque mois de 2019, je me fixe un défi :

  • janvier –> améliorer ma veille 
  • février –> créer plus de contenu graphique
  • mars –> apprendre à utiliser un nouvel outil
  • avril –> etc. 

2) Penser son contenu en amont

Que vous ayez un blog, une newsletter, un site, des réseaux sociaux ou n’importe quel moyen de communiquer avec vos clients, réfléchir en amont au contenu que vous allez produire cette année est non seulement un gain de temps pour la suite mais également un bon moyen de penser sur le long terme.

Reprenez la liste de vos défis : quelles sont les grandes thématiques qui reviennent principalement ? Quels sont les domaines ou les centres d’intérêt qu’ils vous semblent intéressants de développer ?

Autre exercice que nous avons réalisé pour un client : chaque mois de l’année, pensez à un thème autour de votre produit ou service que vous pourriez développer (la dégustation du thé, les thés autour du monde, chaque thé sa personnalité, etc.)

À partir de cela, faites une liste de contenu qui pourrait en découler : une vidéo tutoriel, une infographie, un article, une publication…

3) Remplir son agenda business

Revenons aux bases du calendrier et commencer par remplir le vôtre avec tous les événements qui vous attendent cette année et qui sont déjà planifiés. 

Vous avez l’organisation d’un salon à gérer en juin ? Une formation que vous animer une fois par mois ? Notez-les dès à présent. Ce genre d’événement nécessite une certaine préparation et le fait de les programmer c’est déjà commencer à y penser !

Au delà de vos événements, n’oubliez pas d’ajouter les événements auxquels vous aimeriez participer en tant qu’invité ou spectateur pour ne pas les oublier une fois lancé dans votre routine. 

Personnaliser votre calendrier avec Canva 

D’habitude, nous conseillons Canva pour réaliser facilement des visuels pour vos réseaux sociaux. L’outil a toutefois récemment ajouté une nouvelle fonctionnalité – toujours gratuite – vous permettant de créer et personnaliser votre propre calendrier en ligne.

Alors, il est temps de mettre en emballage cadeau attractif à ce calendrier 2019 pour avoir encore plus envie de le regarder et donc… de le suivre!

Voici comment faire, étape-par-étape:

1) Choisir un thème

template calendrier Canva

Pour démarrer, deux options s’offrent à vous : 

  • piocher parmi les  modèles de calendrier existants 
  • créer votre calendrier from scratch 

2) Personnaliser son tableau 

personnaliser calendrier Canva

Plusieurs outils sont à votre disposition pour personnaliser votre calendrier Canva : 

  • layout : accédez à une multitude de modèle de calendrier qui peut vous servir de base. Vous pouvez décider le conserver tel quel, de modifier la charte graphique pour le mettre aux coucleurs de votre entreprise, ajouter votre logo, etc. 
  • éléments : ajoutez des photos, des cadres, des icônes, des illustrations, etc. 
  • textes : ajoutez du texte, des titres, des citations ou bien encore la liste de vos objectifs directement sur votre calendrier. 
  • background : modifiez le fond de votre calendrier en ajoutant une photo ou en piochant parmi les couleurs et motifs proposés par l’outil. 

3) Enregistrer, télécharger et partager ! 

design calendrier canva

Si vous souhaitez faire participer d’autres personnes à l’élaboration du calendrier, cliquez simplement sur le bouton « Share » afin d’inviter vos collaborateurs à ajouter leur touche personnelle. 

Une fois votre calendrier prêt, il ne vous reste plus qu’à l’enregistrer et le télécharger

À vous de voir si vous préférez maintenant lutiliser en fond d’écran, laccrocher au dessus de votre bureau ou encore le faire imprimer pour l’offrir à votre équipe… 

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Comment ranimer son contenu avec un audit rapide

Comment ranimer son contenu avec un audit rapide

Parfois, un article que vous avez rédigé et tellement intemporel que vous pourriez continuer à le partager pour les siècles des siècles.

Ça vous facilite la vie, pas vrai? Vous pouvez programmer des publications sur vos réseaux sociaux et recycler votre contenu ad vitam aeternam sans lever le petit doigt!

Mais qu’en est-il de tout votre contenu qui n’est pas evergreen? Les trucs qui vont devenir dépassés ou sans importance?

Ou les trucs qui sont evergreen-ish, et qui seront utiles pendant un bon moment mais pas pour toujours?

Le contenu dépassé peut toujours se révéler super utile. Il faut juste savoir comment l’auditeur.

Alors, par où commencer?

Comment mettre en place un plan d’audit qui n’est pas compliqué à maintenir?

Voici ce que l’on a appris:

Les vieux articles n’ont peut-être besoin que d’un bon coup de pinceau

Tout ce que vous écrivez ne restera pertinent pour toujours, mais cela ne signifie pas que vous anciens articles maintenant dépassés sont sans valeur!

Cela signifie juste qu’ils ont besoin d’un peu d’attention.

De nombreux anciens articles de blog ont peut-être juste besoin de quelques petites mises-à-jour pour devenir à nouveau pertinents.

Une fois que vous avez pris l’habitude, ranimer son contenu peut vous faire gagner beaucoup de temps, facilitant la création de trafic vers des articles oubliés ET vous donnant une alternative simple quand le syndrome de la page blanche vous prend par surprise.

Voici un exemple:

En 2015, nous avons écris un article sur la bonne manière de taguer les images sur Facebook: qui peut taguer qui, comment personaliser les permissions, etc.

Au fil des années, cet article est devenu dépassé, mais il continuait à attirer des centaines de visiteurs par an!

Ces visiteurs n’y trouvaient pas une information à jour, mais il y avait clairement un intérêt pour le sujet, alors, en Octobre 2018, nous avons audité cet article.

Vous pouvez lire l’article complet ici, vous y trouverez les modifications que nous y avons apporté. Des choses comme:

  • Mettre à jour les statistiques, les captures d’écran et les instructions
  • Optimiser les images pour la mise en page du blog (qui est très différente de quand nous avions publié cet article la première fois!)
  • Ajouter des liens pertinents vers de nouveaux articles que nous avons écrits depuis la première publication
  • Enlever des liens de l’article d’origine qui étaient devenus obsolètes ou brisés

Un petit coup de pinceau comme celui-ci ne prend pas des masses de temps, certainement moins de temps que de ré-écrire l’article complètement, et ouvre de nouvelles opportunités!

Maintenant, non seulement le trafic organique qui atterri sur cet article y trouve de l’information à jour, mais nous pouvons nous remettre à le partager en toute bonne conscience, sachant qu’il est à nouveau utile.

(Fun fact: l’article que vous êtes en train de lire? Nous l’avons publié en 2016, et lui avons donné un coup de pinceau deux ans et demi plus tard pour créer cette version!)

Votre blog n’est, cependant, pas le seul endroit où vous devriez faire un audit de votre contenu.

Faire un audit de vos réseaux sociaux est tout aussi important, surtout si vous recyclez vos publications sur la durée comme les font les grandes marques.

Voici les questions que l’on se pose lorsque l’on audit notre contenu social pour le garder frais et pertinent!

Que se demander lorsque l’on fait l’audit de ses publication sur les réseaux sociaux

Tous les liens que vous partagez sur vos réseaux sociaux ne dirigent pas vers votre site web, cette première question a donc son importance:

Le lien fonctionne-t-il toujours?

C’est l’une des choses les plus faciles à prendre pour a acquis, et donc à passer à côté!

59% des liens partagés sur les réseaux sociaux ne sont jamais cliqués, ce qui signifie que vous ne pouvez pas compter sur les autres pour vous informer que vous partagez un lien cassé. Ils ne les attraperont pas tous!!

Les liens sont fermés. Les URLS changent sans redirection. Les articles sont archivés derrières des barrières de paiement.

Au final?

Vous partagez peut-être des liens qui ne mènent nulle part. Et si vous faites ça trop souvent, cela peut frustrer vos visiteurs qui CLIQUENT sur vos liens.

De temps en temps, checked les liens que vous partagez en boucle, et assurez-vous qu’ils mènent quelque part!

Et quand vous le faites, demandez-vous:

L’information que l’on partage est-elle toujours pertinente?

Tout comme nous le disions plus haut, tous les articles de blogs ne restent pas pertinents pour l’éternité. Si votre bibliothèque de publications comprends des choses qui commencent à prendre de l’âge, il est peut-être temps de passer à l’action!

Par exemple, cet article que nous avons publié en 2016 sur des fonctionnalités que Facebook avait lancées était pertinent un temps, mais aujourd’hui il n’est plus d’actualité.

Alors que nous pouvions donner un coup de jeune à cet article sur la manière de taguer les images sur Facebook en mettant à jours les statistiques, les images et d’autres détails, cet article ci n’est pas aussi utile, donc nous l’avons mis en retraite (nous ne le partageons plus sur nos réseaux sociaux).

Cependant, si vous détestez faire l’audit de vos réseaux sociaux à la recherche de publications à retirer, vous pouvez prendre quelques précautions à l’avance et vous faciliter GRANDEMENT la tâche.

Par exemple, quand vous préparez votre contenu éditorial, vous pouvez lui donner une date d’expiration.

Si vous savez qu’une publication ne sera pertinente que pendant un certain temps, vous pouvez ainsi éviter de la partager après une certaine date. Plus besoin d’audit!

Voici un autre truc pour rendre votre audit simple et rapide:

Organisez vos publications en Catégories, comme « Promotions saisonnières », « Articles de blog » et « GIF hilarants de bébés éléphants ».

Ne nous jugez pas sur cette dernière. Vous pouvez ajoutez autant de catégories que vous le souhaitez!

Nous organisons la promotion de nos propres articles en deux catégories: « Articles récents » et « Articles evergreen ».

La première est celle où nous rangeons nos publications pour les contenus les plus récents, et nous avons une rotation plus intense de ces articles, faisant ainsi une promotion plus importante de notre contenu le plus « frais ».

La seconde catégorie est celle où nous rangeons les trucs plus anciens, mais evergreen: des publications qui ne sont pas aussi récentes mais qui ont toujours un contenu qui est parfaitement pertinent.

Tous les mois, nous déplaçons certaines des publications de la catégorie « Récents » à la catégorie « Evergreen », et si ce n’est pas evergreen, nous les retirons quand elles ne sont plus pertinentes.

Diviser nos publications en différentes catégories comme ceci rend l’organisation et l’audit simples et rapides. Cela ne prend que quelques minutes chaque mois de trier et réorganiser les publications pour nos réseaux sociaux!

Maintenant, imaginons pour une seconde que littéralement TOUT votre contenu est evergreen.

Chacune des publications que vous partagez va toujours être à jour et pertinente.

Ceci ne signifie TOUJOURS pas que vous ne devriez pas faire un audit de votre contenu!

En fait, vous devriez vous demander:

Votre audience s’intéresse-t-elle à ce que vous partagez?

Partager du contenu de qualité sur les réseaux sociaux est important, même quand ce n’est pas votre propre contenu.

Par exemple, si quelqu’un interagi fréquemment avec vos publication sur Facebook, Facebook va montrer plus de vos publications à cet utilisateur. Si les gens, en général, engagent avec vos publications, Facebook les montrera à plus de personnes.

Vous pouvez lire comment tout ce la fonctionne dans cet article.

Cela signifie que non seulement vous devez être certains que vous partagez vos publications au bon moment, mais que vous fans et abonnés répondent à ces publications.

Si vous publiez quelques chose plusieurs fois et que cela n’obtient toujours pas d’engagement, c’est peut-être que le sujet ne résonne pas avec votre audience ; mais cela signifie peut-être aussi que vous devriez mettre à jour la publication en tant que telle.

Comment pourriez-vous changer le texte? Partagez-vous un lien avec une prévisualisation, ou avec une image? Est-ce que l’image comporte du texte? Est-ce un GIF? Avez-vous inclus des hashtags, ou mentionné un utilisateur en particulier?

Il est difficile de prédire ce qui va faire la différence avec votre audience, alors n’ayez pas peur de tenter des choses avec les publications qui n’ont pas obtenu l’effet escompté!

Quelle est VOTRE stratégie d’audit de contenu?

Vous avez une méthode préférée pour revitaliser des vieux articles de blog?

Vous expérimentez avec vos publications sur les réseaux sociaux avant de les mettre en retraite?

Dites-nous comment vous améliorez le kilométrage de VOTRE travail dans les commentaires ci-dessous!

À quelle fréquence devriez-vous publier sur les réseaux sociaux?

À quelle fréquence devriez-vous publier sur les réseaux sociaux?

Tout le monde veut savoir à quelle fréquence il faut publier sur les réseaux sociaux.

On pari que vous vous êtes posé la question au moins une fois.

Ça parait logique.

Bien entendu tout le monde veut savoir exactement combien de fois par jour ils devraient publier ; la solution universelle, le nombre magique pour obtenir les meilleurs résultats possibles. Ce serait chouette de pouvoir la mettre en place, l’oublier, et n’avoir plus jamais besoin d’y penser!

Alors, pourquoi la question est-elle aussi difficile à répondre? Quelle EST la réponse?

C’est un mystère qui a poursuivi les web marketers depuis que l’homme des cavernes a live-tweeté la découverte du feu. Alors, on a enquêté et on a trouvé quelques réponses juste pour vous.

Vous voulez voir ce qu’on a appris?

Et ce qu’en dit Facebook?

Voyez-donc!

Tout d’abord: personne n’est d’accord sur quoi que ce soit

Demander aux experts du web-marketing à quelle fréquence vous devriez publier sur les réseaux sociaux c’est comme lancer un sujet politique lors d’un dîner de famille: tout le monde a une opinion, personne n’est d’accord et quelqu’un finit toujours par envoyer valser la salade.

Vous ne pouvez pas faire confiance aux experts.

En voici la preuve.

Les recherches d’un expert diront peut-être que vous devriez publier sur Facebook deux fois par jour minimum, alors que d’autres vous diront que vous devriez publier deux fois par jour maximum.

Les uns diront que vous devriez publier jusqu’à trois fois par jour sur Twitter, d’autres diront que vous devriez tweeter jusqu’à vingt fois par jour.

Vous entendrez peut-être même quelqu’un suggérer cinquante tweets par jour.

Clairement, ces recommandations et « best practices » varient, et dans certains cas, elle varient beaucoup.

Mais voici le meilleur:

Aucune n’est fausse.

Personne ne peut se mettre d’accord sur la fréquence à laquelle vous devriez publier parce que cette réponse est différente pour chacun.

Et parce que cette réponse est différente pour chacun, même les études qui observent de nombreux web-marketers ne trouveront pas d’éléments communs ou de conclusions qui sont pertinentes pour VOUS.

On pourrait étudier 10,000 comptes Twitter, mais si leurs audiences sont différentes de la vôtre, les résultats ne reflèteront pas nécessairement ce que vous devriez faire!

Cela ne veut cependant pas dire qu’il n’y a pas de réponse à cette question.

Il n’y a juste pas une réponse universelle, ou une réponse que vous pouvez trouver avec une recherche Google rapide.

Il y a des manières de déterminer la fréquence à laquelle vous devriez publier sur les réseaux sociaux, et pour commencer, vous pouvez vous rapprocher directement de Facebook pour des conseils.

À quelle fréquence Facebook souhaite-t-il que vous publiez?

En Octobre 2017, Facebook publiait ses News Feed Publisher Guidelines, un guide complet de 8,400 mots détaillant toutes les choses à faire à ne pas faire pour publier du contenu qui obtient des résultats.

Vous pouvez lire le document complet ici si vous avez un peu de temps à tuer mais on vous a déjà trouvé quelques articles très intéressant répondant à notre question.

Par exemple, Facebook dit que vous devriez publier fréquemment.

Facebook montre le contenu qu’il pense pouvoir intéresser des personnes individuellement. Donc plus vous publiez des choses de qualité, plus vous avez de chance de connecter avec une audience.

Nous avons écrit sur la manière dont Facebook décide qui voit vos publications dans cet article.

Vous n’avez pas non plus besoin de vous inquiéter d’accidentellement spammer les gens.

Parce que Facebook utilise un algorithme qui détermine qui voit vos publications et quand. Facebook fait aussi en sort que votre audience ne voit pas trop de vos publications.

En leurs propres termes, « vous n’avez pas à vous inquiéter de spammer vos fans ou vos abonnés si le contenu que vous publiez est neuf et de grande qualité. »

On sait. Ça soulage d’entendre ça.

Est-ce que cela signifie que vous devriez publier 100 fois par jour sur Facebook? Probablement pas. Mais cela ne veut pas dire non plus que vous devez vous limiter à une fois ou deux par jour par peur d’en faire trop.

Et leur autre grand conseil sur la fréquence idéale de vos publications?

Ne cherchez pas la recette miracle pour atterri sur le fil d’actualité.

Voici ce qu’ils en disent:

« Les marques ont du succès de manières très différentes et avec des stratégies de publications très différentes. Il n’y a pas de meilleur moment pour publier, de nombre de publications ou de type de publication qui fonctionneront pour l’ensemble de marques. L’important c’est de créer du bon contenu dont vous penser qu’il intéressera votre audience. »

Et:

« Ne copiez pas la stratégie de votre concurrent. Chaque audience est différente. Utilisez vos propres statistiques comme guide pour construire une stratégie de création et publication à laquelle vos fans répondront. »

Alors, voilà, l’info à la source: il n’y a pas de réponse universelle à la question de la fréquence de publication sur les réseaux sociaux.

Mais vous pouvez toujours trouver par vous-même.

Vous allez devoir y mettre un peu d’huile de coude, mais c’est quelque chose que vous pouvez tout à fait déterminer tout seul.

Vous voulez voir comment?

On va vous montrer!

Trouver votre « sweet spot »

Pour commencer, si vous visitez l’onglet Statistiques de votre Page Facebook et cliquez sur Publications, vous y trouverez un découpage complet de quand les personnes qui composent votre audiences tendent à utiliser Facebook.

Vous y trouverez un graphique comme celui-ci, qui détaille cette info jour-par-jour et heure-par-heure:

Par exemple, si l’on décidait les meilleurs moments pour publier du contenu, on éviterait d’en mettre trop entre 3 et 6 heures du mating, quand peu de nos abonnés sont sur Facebook.

Ce qui n’est pas surprenant vu que près de 3 abonné sur 4 sont en France, quelque chose que vous pouvez trouver dans la partie Personnes de vos Statistiques.

La partie Publications de vos Statistiques vous montre aussi l’historique de vos publications: ce que ce que vous avez partagé et quand, avec le reach et l’engagement obtenu à chaque fois.

C’est ici que vous regardez périodiquement la performance de vos publications.

Mais disons qu’à la place, vous avez récemment changé votre routine de publication. Peut-être que vous êtes passé d’une par jour à trois par jour, et vous voulez voir l’effet obtenu.

La section Vue d’Ensemble de vos Statistiques montre une vue globale de votre performance sur la durée, vous pouvez y voir l’évolution de votre engagement ou de votre reach en fonction de la fréquence à laquelle vous publiez.

Alors que vous ajoutez plus de publications à votre calendrier, est-ce que vos stats d’améliorent, ou pas? Que se passe-t-il si vous enlevez quelques publications de votre calendrier? Ou que vous variez le type de publications que vous faites?

Twitter vous donne une série d’options similaires pour traquer l’efficacité de vos publications.

Dans votre Twitter Analytics, l’onglet Tweets vous donne des statistiques comme les impressions, les réponses, les retweet et les clics sur des liens sur une période donnée.

Donc, une fois encore, si vous modifiez votre routine de publication, vous pouvez facilement comparer les résultats de cette nouvelle routine avec ceux de la précédente!

Souvenez-vous juste que considérer que plus d’un facteur peut influencer ces résultats. Si l’augmentation de la fréquence a l’air d’avoir une effet négatif sur une certaine période, considérez aussi le type de contenu que vous avez partagé sur cette période!

Par exemple, voici deux jours de partage du même nombre de Tweets et de réponses, mais un jour, il y a près de 3,000 impressions de plus. Dans un cas comme celui-là, on peut éliminer le facteur de la fréquence et se concentrer sur l’analyse du type de contenu et des heures de publication:

Expérimenter requiert du temps et de la patience, mais le jeu ne vaut la chandelle. Et c’est là que vous verrez une vraie rétribution sur votre travail acharné!

Quelle est VOTRE routine de publication?

Il n’y a pas de véritable réponse universelle sur la fréquence de publication nécessaire sur les réseaux sociaux, alors quelle est VOTRE réponse?

Trouvez-vous que moins c’est mieux?

Ou publiez-vous plus vite que votre ombre?

Partagez ce que vous avez observé (et voyez ce que d’autres ont appris) dans les commentaires!

Photo by Curtis MacNewton

Comment obtenir d’excellents témoignages pour votre entreprise

Comment obtenir d’excellents témoignages pour votre entreprise

Vous vous demandez si vous devriez travailler avec un professionnel en particulier? Aujourd’hui, plutôt que de demander à un ami ou un membre de notre entourage de nous donner le scoop sur lui, on va directement chercher l’info sur Internet. Alors, quand vos clients potentiels cherchent des avis, en ligne, sur votre entreprise, que trouvent-ils? Des témoignages de clients ravis de vos services on espère! Quand vous prenez le temps de récupérer des témoignages qui adressent les inquiétudes de clients potentiels par des affirmations de vos clients passés et actuels, vous prenez une longueur d’avance!

Demandez toujours des témoignages. Plus tôt que vous ne le pensez.

Vous voyez ce que ça fait d’avoir une excellente relation avec un client, et qu’ils deviennent une grande part de votre quotidien? Vous échangez des histoires de boulot, des photos de vos animaux de compagnie, vous vous envoyez des télégrammes chantés… vous êtes les meilleurs amis du monde.
(Ok, ce ne sont peut-être que de bons clients… Peu importe…) Le truc c’est qu’il est facile de se dire qu’ils seront toujours là. Mais, en réalité, il y a toujours une chance qu’ils retournent à leurs routines quotidienne jusqu’à ce qu’ils travaillent à nouveau avec vous. Et ils seront peut-être trop occupés pour répondre aux appels et emails avec leur réactivité habituelle. C’est pour cela que vous devez demander leur témoignage dès la fin de votre projet. Pas des semaines ou des mois plus tard. Demandez-leur APRÈS avoir livré la dernière partie du contrat, bien entendu, mais intégrez ça dans votre process de clôture d’un projet. Leur demander avant d’avoir terminé pourrait leur donner l’impression que vous prenez leur projet en otage. Et comment pourrait-ils témoigner de votre qualité si vous n’avez pas terminé le job? Peut-être qu’à la fin d’un projet vous envoyez, généralement, un email de remerciement, leur rappelant que vous êtes disponible pour toute question complémentaire. Ce serait l’occasion parfaite de leur demander de vous fournir une citation ou deux!

S’ils disent oui, facilitez-leur la vie!

En fonction de votre secteur d’activité, vous aurez peut-être besoin d’un témoignage écrit et d’une photo, voire même d’un témoignage vidéo. Si vous clients sont à l’aise avec les médias et la technologie, avec eux-même une présence digitale, par exemple, un témoignage vidéo pourrait être un avantage. Sinon, ce n’est pas essentiel. Quelque soit le format, cependant, assurez-vous de donner des indications simples:
  • Quelle quantité attendez-vous? Trois ou quatre phrases? Une vidéo de 30 secondes?
  • Pour une vidéo, vous souhaitez un fichier ou un lien YouTube? Si un fichier est trop lourd pour être envoyé par email, recommandez-vous un service de transfer gratuit, ou utilisez-vous Dropbox ou Google Drive?
  • Vous en avez besoin pour quand? Donner une deadline à vos client est utile parce que s’ils veulent vous aider, ils savent quand trouver du temps dans leur agenda pour le faire. Assurez-vous que cette deadline soit raisonnable et pardonnable, après tout ils vous rendent service… mais un peu de direction peut leur simplifier la vie.
Si vous leur demandez une vidéo, dites-leur si vous vous chargez du montage. S’ils vous écrivent un témoignage, demandez-leur la permission de modifier le texte si besoin. Et s’ils veulent le relire après que vous l’ayez modifié, ils en ont tout à fait le droit. L’important c’est de conserver leur ton et leur intention, et de leur envoyer un lien vers le témoignage pour qu’ils puissent le voir s’ils le désirent. Si vous voulez qu’ils vous fournissent une photo, soyez aussi spécifiques que possible (par exemple: une photo de profil LinkedIn). Cela évite qu’ils vous envoie une photo aléatoire, dans un format étrange, et cela leur évite le stress de se demander s’ils ont envoyé ce que vous vouliez.

Aidez à ce que vous témoignages racontent une histoire

Vous avez surement entendu dire que pour toucher vos clients idéaux, vous devez leur parler un langage qu’ils connaissent, et leur montrer que vous comprenez parfaitement leur problèmes. Il en va de même pour obtenir un bon témoignage! Mais plutôt que d’adresser les peurs et barrières de vos clients avec vos propres mots, vous les adressez en utilisant ceux de vos meilleurs clients.
Imaginez un jeu de questions-réponses avant et après avoir travaillé avec vous. Q: « Est-ce que ça vaut le prix qu’on paye? » R: « Le produit fini s’est remboursé en quelques mois et je vais l’utiliser pendant des années! » Ça c’est du témoignage! Alors, comment faire en sorte que vos clients racontent ce qu’il faut? En plus de donner des indications claires quand vous demandez un témoignage, donnez-leur des questions claires auxquelles répondre. D’abord, demandez à votre client de décrire le problème pour lequel ils sont venus vous voir. « J’ai contacté [votre entreprise] parce que je voulais faire pousser un jardin intérieur dans mon appartement de ville, même si je n’ai jamais eu la main verte. » Ensuite, demandez-leur comment vous avez résolu leur problème. « [Votre entreprise] m’a aidé à choisir des plantes qui ne demandaient pas beaucoup d’entretien, et m’a indiqué clairement quels endroits de mon appartement avaient la meilleure lumière possible pour chacune d’entre-elles. Ils m’ont même envoyé des SMS pour me rappeler d’arroser, et quand ma violette d’Afrique s’est ramollie, ils m’ont envoyé, gratuitement, un sachet d’engrais qui lui a redonné vie. » Okay, cette entreprise fictive commence à devenir intéressante… Mais ne faites pas que leur poser ces deux questions, adaptez les questions au client. Cela ne devrait pas prendre trop de temps parce que les meilleurs clients sont souvent ceux que vous avez appris à connaitre. Rappelez-vous, lors de votre collaboration, quelles étaient leurs plus grandes sources d’anxiété? Vous ont-ils fait des compliments sur des choses qui les ont surpris ou qui leur ont fait plaisir?  
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Vous avez peut-être travaillé pour quelqu’un qui voulait un jardin intérieur, et ils vous ont dit qu’à chaque fois qu’ils se rendaient dans une serre avec des questions, il étaient traités comme des ignorants et repartaient avec des produits qu’ils ne savaient pas utiliser. Ou que votre sens de l’humour faisait qu’il était acceptable qu’ils n’aiment pas les orchidées et qu’ils se sentaient libre de le crier haut et fort. C’est le genre de choses qui font l’histoire que vous avez créée ensemble. Pour qu’ils vous la racontent, vous pouvez faire une chose ou deux: Demandez-leur s’il y avait un outil en particulier que vous avez utilisé et qu’ils ont trouvé particulièrement utile. Vous pouvez ensuite leur donner quelques exemples qui aidera à faire sortir leur histoire (par exemple, votre appli pour arroser les plantes, ou vos tutoriels vidéo pour les outils de jardinage). Vous pouvez aussi parler d’un souvenir en particulier et leur demander de raconter leur version: « Vous vous souvenez du jour où vous m’avez dit que vous n’aimiez pas les orchidées? C’était drôle. J’aimerai bien que vous racontiez cette histoire dans votre témoignage. » Cela risque de vous faire bizarre au début. Après tout, qui est à l’aise lorsqu’il s’agit de demander des compliments. Mais les clients satisfaits comprennent généralement très bien!

Collectez une variété de témoignages

Quand vous adaptez votre demande de témoignage à votre client, vous pouvez faire en sorte d’avoir une variété de sujets qui couvriront tous vos meilleurs atouts. Avez-vous un système en place pour que vous clients disent combien ils vous aiment? Une question « botte secrète » qui obtient toujours des réponses idéales? Dites-nous tout dans les commentaires ci-dessous!
Le Hobby Hacking, ou comment transformer ses passions en pognon

Le Hobby Hacking, ou comment transformer ses passions en pognon

On a tous entendu parler du growth hacking… mais qu’en est-il du hobby hacking? Cette nouvelle tendance venue tout droit des U.S. nous incite à transformer nos passions en activités lucratives pour générer un revenu, de préférence passif, qui nous permettra d’accéder à plus de liberté.

Plus de rentrées d’argent pour plus de liberté en faisant un truc que j’aime… comment refuser? Mais, comment ça marche, exactement?

En Juillet dernier, je suis partie poser mon laptop sur la côte ouest des États-Unis pendant une quinzaine de jours. L’objectif: assister au World Domination Summit et revenir la tête pleine d’idées pour (non, pas pour dominer le monde, non…) aller encore plus loin dans la réflexion sur la manière dont le numérique change notre quotidien et bouscule l’ordre établi.

Parmi les ateliers auxquels j’ai participé, celui de Sean Ogle, fondateur (entre autre) de Location Rebel traitait du sujet. Alors, voyons ce qu’il avait à nous raconter.

Utiliser le Hobby Hacking pour améliorer son quotidien

Vous avez un hobby, un passe-temps, une passion?

Qu’est-ce qui vous empêche de faire un petit travail marketing autours de ce thème et de vous construire une marque personnelle rémunératrice?

Qu’est-ce qui fait rend votre passion adéquate à du Hobby Hacking? C’est simple. Tout d’abord, il faut que ce soit quelque chose qui vous passionne vraiment. Sinon, vous allez vite considérer ça comme du travail supplémentaire et vous en désintéresser. Il faut que ce soit quelque chose qui vous plaise tellement que vous êtes prêts à travailler gratuitement (en tous les cas au début). Chose importante, il faut que ce soit quelque chose pour lesquels les gens n’ont pas peur de dépenser de l’argent. Et une chose dans laquelle vous pourrez trouver une niche (je reviendrai plus en détails sur la notion de niche).

Posez-vous aussi la question de votre objectif. Qu’est-ce qui vous ferait plaisir à terme?

Devenir un influenceur dans ce domaine d’activité?

Entrer en contact avec des personnes spécifiques qui vous font rêver?

Obtenir des avantages « en nature » en lien avec cette passion?

À quoi ressemblerait le résultat idéal de ce Hobby Hacking?

Revenons ensuite à cette notion de niche. Si vous tapez trop large, il y a de grandes chances que vous ayez du mal à trouver une audience. Trouvez le sous-sujet de votre passion sur lequel vous pourrez devenir un expert. Prenons l’exemple, donné par Sean, du blog Inspiralized d’Alissandra. Elle aurait pu faire un autre blog avec « des recettes de cuisine »… mais elle est devenue la pro de la spiralisation (un truc pour faire des guirlande de vos fruits et légumes, ne me demandez pas, ça dépasse mes compétences culinaires). Oh la belle niche!

Trouver son angle d’attaque

Une fois que vous avez votre niche, vient le moment de trouver votre angle d’attaque. Eh oui, avoir un marché ne suffit pas, il faut aussi savoir s’y positionner. Tiens donc, c’est du marketing 101!

Un bon angle permettra aux gens de se souvenir de vous et de votre marque. Il donne aussi aux gens une bonne raison de revenir sur votre blog et de vous suivre dans vos aventures. Enfin, un bon angle rend votre story-telling plus facile. C’est l’ADN de votre marque. Avec BreakingEighty, Sean s’est donné comme mission de jouer sur tous les meilleurs terrains de golf du monde… il raconte, il évalue, il donne des conseils… Et, vous savez quoi, il obtient de sérieux avantages en nature et commence même à gagner de l’argent.

Comment transformer votre Hobby Hacking en succès?

Pour cela, il vous faut un site. Avec WordPress, rien de plus simple.

Sur ce site, il y a une page que vous devrez particulièrement soigner: votre page « À propos ». Rendez-la aussi personnelle que possible. Il suffit d’une chose en commun avec quelqu’un pour le faire passer de visiteur à fan.

Ensuite, il ne vous reste plus, qu’à commencer à bâtir du contenu:

  • Des avis sur des produits
  • Des articles « Comment faire… »
  • Des articles « Liste des meilleurs… »
  • Et des choses plus personnelles

Ce sont les quatre formats de contenu qui seront les plus efficaces pour transformer votre passion en pognon.

Avant de vous lancer, préparez du contenu et commencez à construire votre communauté. N’attendez pas que votre site soit en ligne pour commencer à devenir actif sur le web. Le choix est vaste, selon votre passion: de bon vieux forums, les blogs, Twitter, Instagram, Reddit…

Enfin, votre site doit proposer un abonnement gratuit (i.e. laissez-moi votre adresse email) en échange d’un produit/service gratuit. Ici aussi le choix est vaste: PDF, check-list,… Objectif: construire votre liste d’email. Encore et toujours, c’est du pur marketing!

Lancer son site

Une fois que vous avez un matelas d’une dizaine d’articles (ou vidéos, ou autre forme de contenu…) et que votre site est aux petits oignons question design, il est temps de se lancer.

Idéalement, il faut publier deux ou trois articles par semaine le premier mois. Et à chaque fois que c’est approprié, mentionnez ou liez votre contenu à d’autres influenceurs dans votre domaine.

Comment créer des relations avec les marques?

L’une des manière de bénéficier de son hobby est d’obtenir des produits gratuits ou des financements par des marques spécialisées dans ce domaine. Pour cela, Sean recommande de créer une liste des marques avec qui l’on souhaite créer de liens et de les organiser dans un fichier Excel: nom du site, nom du contact, email, date de contact…)

Ensuite, de réfléchir à ce que l’on a à leur offrir. Soyez créatifs!

Chaque email que vous envoyez à ces marques doit être personnalisé. C’est le secret de toutes les relations publiques: personnel, personnel et personnel!

Vous pouvez utiliser un outil comme Streak (sur Gmail) pour tracker les réponses.

Comment monétiser son site?

C’est un travail de longue haleine (mais vous aimez ce que vous faites, hein?), mais voici quelques idées de monétisation possible pour votre hobby:

Liens d’affiliation – Commencez avec Amazon (vous pouvez compter sur 4 à 8% de commission) mais explorez aussi des programmes d’affiliation plus spécifiques à votre domaine. Ils offriront peut-être des commissions plus intéressantes.

Donations – Un conseil: ne demandez pas d’argent directement à votre communauté tant que vous n’êtes pas établi.

Publicités & Sponsors – À mon avis, c’est en grand bof en ce qui concerne les publicités (à moins d’avoir un traffic de dingue). Vous aurez plus de chances avec des sponsors potentiels, surtout si votre niche est bien sélectionnée (voir ci-dessus).

Cours en ligne – C’est la grande tendance du moment. Ils demandent un peu de temps de préparation mais génèrent un revenu passif qui peut se révéler séduisant.

Adhésions – Pour les sites super-niche, le format « club » est une solution lucrative. Commencez par trouver 20 à 30 personnes dans votre entourage qui pourraient faire partie de ce club gratuitement. Demandez leur d’inviter à leur tour une dizaine de personnes. Une fois que vous avez atteint une centaine de membres, commencez à faire payer l’adhésion.

Voilà, quelques idées pour générer un revenu complémentaire tout en parlant de choses que l’on aime. Qu’en pensez-vous? C’est quelque chose qui vous tente? Quels sont les freins qui vous empêchent de vous lancer?

Si j’organise à partir de Septembre un groupe de support pour se lancer dans le Hobby Hacking, c’est quelque chose qui vous intéresse? Si oui, faites moi signe dans les commentaires et je vous tiendrai informés!

La marque pour les débutants: ne perdez pas de temps à essayer d’être meilleurs que la concurrence

La marque pour les débutants: ne perdez pas de temps à essayer d’être meilleurs que la concurrence

Tout le monde a un petit peu de mal à savoir qui ils sont vraiment. Bien se connaitre est plus difficile qu’il n’y parait. Cela peut parfois prendre des années d’introspection! Mais quand il s’agit de connaître votre marque, vous n’avez pas ce luxe. Désolée, mais cela ne vous viendra pas en vous la jouant Eat, Pray, Love
Il va falloir creuser et passer en mode introspection… alors par où commencer? La marque pour les débutants.

Oubliez les grands classiques de votre secteur d’activité

À moins que vous ne soyez l’une de ces entreprises qui fait des choses qu’aucun autre business au monde ne ferait, vous devez avoir les autres marques en tête lorsque vous trouvez votre propre identité. Cela ne veut pas dire que vous devriez faire la même chose que ces marques. Cela peut vouloir dire l’inverse! Suivre les traces d’autres marques de votre secteur d’activité est tentant. Cela renforce l’idée de faire comme les copains, mais en mieux. Le problème: quand un tas d’entreprises dans le même secteur d’activité ont le même type de marque, elles commencent à toutes se ressembler.
N’essayez pas d’être le même en mieux. Soyez différents. Cassez les codes de votre secteur d’activité. Plus vous pensez que vous ne pouvez pas ou ne devriez pas faire quelque chose, plus vous aurez d’impact en le faisant. Prenez Planet Fitness par exemple, la franchise de clubs de sport dont la popularité a explosé aux Etats-Unis lorsqu’ils se sont déclarés complètement différents du reste de son secteur d’activité. Au lieu de s’adresser au même petit pourcentage de fanatiques de fitness auto-proclamés qu’attirent les autres clubs de gym, Planet Fitness se concentre sur attirer des membres qui sont plus intéressés par un environnement qui n’est pas intimidant, et cela se voit dans leur univers de marque. Ils ont d’ailleurs le copyright sur la baseline « Judgement Free Zone » (zone sans jugements). S’éloigner de son secteur d’activité a ses limites, et vous ne voulez pas que votre marque fasse « cheap ». Pardon mais être l’avocat barjot, peut vous faire ressortir, mais pas forcément de la bonne manière. Si vous pouvez trouver ne serait-ce qu’un petit élément qui vous distingue des autres, cependant, vous pouvez utiliser cela comme fondation de votre marque. Ne vous inquiétez pas tant d’être meilleurs, inquiétez-vous surtout d’être vous. En parlant de ça, souvenez-vous…

Votre personnalité est votre marque, et vice-versa…

Chaque marque a une personnalité. Quand vous avez du mal à définir votre marque, alors, commencez simple: quels adjectifs utiliseriez-vous pour la décrire? Par exemple, le club de sport dont nous parlions plus haut pourrait être décrit comme:
  • Accueillant
  • Sans jugements
  • Pas prétentieux
  • Encourageant
Ce sont des mots qui vous font sentir en sécurité, et ce sont aussi des mots qui pourrait aussi bien décrire une personne, pas une chose. Ne pensez pas à une marque comme ce que vous faites, ou même pour qui vous le faites. Pensez-y comme qui vous êtes. Voici un exemple de deux marques qui ciblent des gens avec des intérêts similaires, mais chacun avec leur propre personnalité. Le Middle Finger Project et Marie Forleo sont, tous deux, des sites web destinés à ceux qui vivent une carrière d’entrepreneur ou de freelance: des gens qui veulent créer, gérer et opérer leur propre entreprise. Malgré les similarités dans leur sujet, cependant, ces sites ont des personnalités bien distinctes.
The Middle Finger Projet et Marie Forleo
Comment deux entreprises qui ciblent les mêmes personnes et parle de beaucoup de choses similaires se distinguent l’une de l’autre? Regardez leur personnalités. Quels adjectifs utiliseriez-vous pour décrire ces marques? Pour le Middle Finger Project, vous utiliseriez des adjectifs comme:
  • sans excuses
  • audacieux
  • forte tête
  • sarcastique
Marie Forleo, d’un autre côté, évoquerait plutôt une description du type:
  • joyeux
  • drôle
  • positif
  • inoffensif
Chacune des marques est construite autour d’une personnalité, et ces personnalités sont très différentes. Et, souvenez-vous, être différent peut avoir beaucoup plus de valeur qu’être le-même-en-mieux. Au bout du compte, ces deux sites sont vraiment chouettes. Pensez à votre propre personnalité, et quels idéaux vous voulez représenter. Commencez petit. Commencez avec vos adjectifs et avancez. Et lorsque vous avancez, il y a quelque chose à garder en mémoire:

Il vaut mieux que ces chaussures vous aillent

La personnalité de votre marque n’a pas forcément besoin d’être exactement la même que la votre, mais elle doit quand même s’y refléter au moins en partie. Mettre un peu de vous dans votre marque ne fait pas que préserver votre honnêteté, ça préserve aussi votre mental. La chose cynique à faire serait de fabriquer une identité de marque que vous pensez être la plus attractive, que vous vous y identifiez ou pas. Ou l’approche du « oh yeah, ces idiots vont adorer… » La meilleure manière de faire est de vous concentrer sur ce qui vous est naturel, et ce en quoi vous croyez. Le célèbre compte Tumblr de Denny’s par exemple, n’était pas le résultat d’un focus group ou d’analyse de statistiques, c’est un succès parce que son manager l’a utilisé en tant que marque de la même manière qu’elle le ferait en tant qu’utilisateur lambda.
Denny's Tumblr
Votre personnalité a mille et une façettes, choisissez celles que vous souhaitez que votre marque reflète et travaillez avec. Si vous ne les « sentez » pas, si ça ne vous est pas naturel, prenez-le comme un signe que vous allez porter ces chaussures pendant un bon moment, donc mieux vaut vous assurer qu’elles sont confortables.

Tout est une opportunité de renforcer votre marque. TOUT.

Imaginons que vous avez trouvé quelle type de personnalité fonctionne le mieux pour votre marque. Vous comprenez les autres marques de votre secteur d’activité, vous savez ce qui vous différencie, et vous êtes prêts à crier sur les toits. Que FAITES-vous de cette identité de marque? Indice: crier sur les toits n’est pas forcément recommandé. Certains moyens d’exprimer votre identité de marque sont assez flagrants. Le texte sur votre site web, le look de votre logo, et votre ton sur les réseaux sociaux, par exemple, sont un peu les habitués des listes d’endroits où vous pouvez exprimer votre identité de marque. Parfois, cependant, ce sont les endroits moins habituels qui peuvent faire toute la différence. Tout ce que fait votre entreprise, aussi petit cela soit-il, vous donne une opportunité. Par exemple, regardez le process d’inscription du site de rencontre OkCupid. Si ce n’est pas déjà fait…  
OKCupid
OkCupid injecte de la personnalité sur une phase qui est généralement longue et ingrate, alors d’ici que vous soyez inscrit sur le réseau et à la recherche de votre prochain(e) amoureux(se), vous restez motivé(e). Au lieu de vous ennuyer à mourir. On fait la même chose chez RDE Marketing. On regarde chaque bout de texte que l’on écrit, de nos offres d’emploi à nos messages d’absence et trouvons des manières de les rendre plus agréables, ce qui est exactement en adéquation avec notre marque. C’est une autre de ces occasions où sortir du cadre peut payer. Ne vous inquiétez pas de savoir ce que vous pensez être « autorisé » à faire. Si vous voulez être drôle lorsque vous demandez à quelqu’un son numéro de carte de crédit, soyez drôle. Si vous voulez envoyer vos emails de confirmation sous forme de haiku, envoyez ce haiku! Devenez votre identité de marque, dès que vous pouvez, partout où vous pouvez, et vous ne ferez que la renforcer.

Se connaitre n’est pas toujours facile

Souvenez-vous que votre marque est qui vous êtes, et le branding peut paraitre difficile parce que se connaitre est difficile! Le seul truc est de prendre à bras le corps les choses qui vous rendent unique, et de le faire aussi souvent que vous le souhaitez sans vous souciez des autres. Lorsque que vous êtes en phase avec être différent au lieu d’être meilleurs. Vous risquez de vous rendre compte que vous connaitre n’est pas aussi difficile que cela paraissait!
Quatre erreurs que vous faites probablement en racontant l’histoire de votre marque

Quatre erreurs que vous faites probablement en racontant l’histoire de votre marque

Le monde croule sous l’information. Nous sommes programmés pour raconter des histoires parce que c’est notre manière de donner du sens à ce qui nous entoure. Les histoires nous permettent de distiller des idées larges et complexes, et de messages importants, en petit morceaux faciles à absorber et que nous pouvons transporter avec nous, partout. Raconter la bonne histoire sur vous et votre entreprise peut se révéler être un véritable challenge, en ligne, en personne ou via les réseaux sociaux. Comment décider quelle histoire raconter? Et comment savoir que c’est la bonne?
Une histoire, c’est ce que vous emportez avec vous. Nous sommes programmés pour transformer les informations complexes en pièces de taille transportable – comme de petites valises pour le cerveau. Le test d’une bonne histoire c’est ce que les gens en retiennent lorsque vous vous arrêtez de parler, et ce qu’ils disent sur vous une fois que vous avez quitté la pièce. Si vous en avez l’opportunité, écoutez comment les gens vous présentent; c’est un bon indicateur de ce dont ils se souviennent sur vous et sur votre entreprise. Tout comme les idées, les virus ou les gens, les histoires ont des vies, et leur degré de propagation est proportionnel à leur pouvoir de rétention.
Il y a, malheureusement, de nombreux mauvais exemples de storytelling et de personal branding. Distiller votre essence, votre personnalité en mots facilement compréhensibles des autres n’est pas toujours simple.

Les erreurs souvent commises lorsque l’on raconte son histoire (et comment les corriger):

Erreur #1: ne parler que de soi

Dans son ouvrage The Story Wars, Jonah Sachs décrit le péché de vanité comme ne savoir parler que de soi. Une entreprise qui met en avant combien de clients elle a, comment ils en sont arrivés là, et quel est leur meilleur chiffre du jour n’apporte pas grand chose aux nouveaux clients. Ils ne font que parler d’eux-mêmes. Si vous représentez une marque, ou montez une entreprise, vous avez des clients, des consommateurs, et des interactions avec de vraies personnes qui veulent savoir comment vous les aidez. Les histoires que vous racontez doivent intégrer ces personnes plutôt que de se concentrer sur vous et vous seul. Voici l’exemple de la différence entre écrire pour soi et écrire pour son client: « J’ai monté une entreprise quand j’avais neuf ans, puis une seconde à 14 ans. Aujourd’hui, je suis à la tête de la plus grande entreprise du monde et j’adore poser mes pieds sur le bureau, chaque jour, entre deux sessions-marathon de travail acharné. » À la place, vous voulez plutôt raconter comment votre entreprise fonctionne, avec qui vous travaillez, et vous assurer que tout ne soit pas seulement centré sur vous… « Je travaille avec des gens qui souhaitent améliorer leur compétences rédactionnelles et de communication. Dans mon entreprise, nous croyons au pouvoir des mots, tant dans votre image de marque que dans votre communication personnelle. Donc, j’enseigne des outils utilisables immédiatement et je découpe l’écriture en des phases et des exercices faciles que vous pourrez utiliser comme bon vous semble. » L’histoire est toujours sur vous et ce que vous avez à offrir, mais elle mets en avant les personnes avec qui vous travaillez et la valeur que vous leur apportez.
Les bonnes histoires parlent de relations entre les gens. Racontez en quoi ce que vous faites est important pour la personne avec qui vous interragissez. Votre job est de raconter une histoire sur le consommateur qui vous fait face: le problème qu’il rencontre, la douleur qu’ils ressentent, les outils et connaissances qu’ils souhaitent acquérir.

Erreur #2: se concentrer sur la chronologie et pas le résultat

Les structures d’histoires sont fascinantes, et la plupart d’entre-nous utilise la chronologie comme fil rouge des histoires que nous racontons. Le problème, cependant, est que, du coup, nous nous sentons obligés de raconter tous les détails de ce qui s’est passé entre-temps. Voici un exemple de chronologie stricte: « Je suis allée en école supérieure, j’ai obtenu un master, ensuite j’ai travaillé pendant six ans, puis j’ai eu un enfant, ensuite je suis retournée à l’école, puis j’ai lancé une entreprise, ensuite j’ai commencé un projet, puis… » À la place, concentrez-vous sur le résultat. Vous en êtes où? Sur quoi travaillez-vous aujourd’hui? Glissez un exemple du passé pour donner un peu de contraste, de couleur, mais ne passez pas trop de temps à re-créer l’histoire de toutes les étapes qui vous ont emmenées là où vous en êtes aujourd’hui. Si vous finissez par avoir une conversation plus longue avec votre ami ou client, vous pourrez donner des détails lorsqu’ils se prêterons à ce que vous racontez. Essayez quelque chose de ce genre à la place: « Aujourd’hui je me concentre sur l’entrepreneuriat et le marketing, à la fois via du conseil et de l’enseignement. C’est ironique, mais lorsque j’ai démarré j’ai étudié la communication et le journalisme, et je ne pensais pas que l’un ou l’autre m’amènerai à faire du commerce. Au final, tout cela est relié et j’utilise des techniques de rédaction régulièrement dans mes projets. » Un endroit où utiliser ceci est sur la page À propos de votre site web. Au lieu de structurer votre contenu comme une longue histoire de tout ce que vous avez fait (lister tous vos clients, projets, cours, ou compétence que vous possédez), soyez sélectifs et concentrez-vous sur le résultat que vous (et votre entreprise) apportez à vos clients. Choisissez quelques anecdotes de votre passé pour illustrer le message que vous souhaitez faire passer.

Erreur #3: se dire « je ne suis pas prêt » ou « plus tard »

Souvent les gens parlent de leur entreprise au futur, décrivant toutes les manières qu’ils ont de ne pas être prêts. Ce peuvent être des barrière arbitraires, ou réelles, voire même des défauts perçus; mais votre capacité à être prêt pour vos clients est quelque chose qui doit intervenir à la fin d’une conversation, pas au début. Commencez par créer l’intérêt, par l’intrigue… Ensuite donnez des clarifications, ou un délai qui vous conviendrai pour vous mettre à jour. Croyez-moi, ne pas être prêt n’est pas votre argument phare, et, de toutes façons, vous êtes probablement plus prêt que vous ne l’imaginez.
En atterrissant sur un site web, qui a envie de lire: « je vais lancer un business sur X,Y,Z, mais pas avant 6 mois »? À la place, mettez un twist positif à l’histoire, qui met en avant votre croissance, accélération ou changement en cours; et, pourquoi pas, ajoutez-y une touche de mystère pour que les gens prennent contact et que vous puissiez parler de délais en face à face. Par exemple, disons que votre objectif est de devenir le meilleur prof d’art de la région P.A.C.A, mais vous n’avez qu’un petit portefeuille client qui sont en situés en Provence, et, pour le moment qui ne prennent que des cours de dessin. Vous pourriez dire: « Nous sommes une école d’art pluridisciplinaire qui travaille avec des clients à Marseille, Toulon et Nice. Venez nous rencontrer lors de notre prochain stage de peinture qui se tiendra le 24 Janvier prochain à Marseille. » Cette histoire vous permet de contextualiser votre croissance future positivement. Dans quelques mois, vous pourrez raconter une histoire sur votre développement: « nous lançons des cours de fusain et d’aquarelle! » Lorsque vous décrivez ce que vous faites, ne vous laissez pas avoir par le piège de vous sentir trop petit, pas prêts ou pas au point. Vous ne devez jamais mentir sur ce que vous avez à offrir (par exemple, ne dites pas que vous êtes la plus grande école d’art de la région P.A.C.A.) mais montrer suffisamment d’enthousiasme pour là où vous en êtes et là où vous allez permettra d’attirer des gens plutôt que de les rebuter immédiatement. Second effet KissCool, décrire votre entreprise de la manière dont vous souhaitez la voir grossir vous aide à rester concentrés sur vos prochaines étapes, et réalise votre vision en la concrétisant par les mots que vous utilisez. Grâce à la visualisation et l’histoire de votre entreprise présente et future, vous raconterez une meilleure histoire qui attirera plus de clients.

Erreur #4: mentionner tous les petits détails plutôt que de démarrer avec l’info juteuse

Rappelez-vous, une histoire, c’est ce que les gens emportent avec eux, donc vous voulez que celle-ci soit courte, agréable et tentatrice. Raconter chacune des étapes de la conception de votre entreprise ne sert pas à grand chose. Trouvez l’angle sur lequel vous concentrer et que vous pourrez partager. C’est la chose dont vous adorez parler, qui vous fait briller les yeux, et sur laquelle vous pouvez mettre plus de couches d’histoires et d’idées. Le truc, c’est de commencer avec quelque chose de simple, et ensuite d’ajouter les détails et les examples, et d’être capable de répéter votre concept de base à la fin. Cela doit aussi être aussi spécifique que possible, tout en restant direct au départ. Un exemple très moyen: « Je crée des outils numériques pour les gens. Je crée des trucs en ligne comme des publicités Facebook, ou du texte, et parfois du graphisme, mais souvent des sites web… [s’en suit une liste sans fin d’exemples…] » Cette histoire n’est pas suffisamment spécifique au départ et manque de clarté sur l’audience ou le secteur d’activité. À la place, soyez plus spécifiques sur UNE chose que vous proposez, et gardez les exemples comme preuves de ce que vous racontez: « J’aide les entrepreneurs à monter des modules d’e-learning pour qu’ils puissent faire passer leur message et partager leur expertise. » Ensuite, ajouter vos exemples pour clarifier: « Je rends l’outil numérique simple pour qu’ils puissent se concentrer sur le contenu. Un client avec lequel j’ai travaillé a monté une plateforme de 40 personnes autours du tricot, et j’ai monté l’infrastructure pour le cours (vidéo, site web, contenu…) nécessaire au lancement. » Chaque détail d’une histoire doit rentrer dans le plan initial et ajouter de la clarté au message, pas le rendre plus confus. Montrez des exemples pour soutenir votre crédibilité, utilité et prouesse.

Quelles histoires racontez-vous?

Pour raconter des histoires inoubliables sur votre entreprise, concentrez-vous sur le client, sur le résultat que vous apportez, sur ce qui est disponible maintenant (même si vous ne vous sentez pas tout à fait prêts), et distillez le tout sous un angle facile à se souvenir pour vos lecteurs/auditeurs. Et vous? Quelles histoires ont bien fonctionné pour vous? Avez-vous des examples ou des trucs que vous utilisez pour concevoir votre message et obtenir ce que vous recherchez?
Publier des articles-invités avec aplomb, en trois leçons!

Publier des articles-invités avec aplomb, en trois leçons!

Que vous démarriez un nouveau job, ou que vous vous lanciez en indépendant, se positionner comme un expert peut se révéler très inconfortable. Vous risquez d’avoir l’impression de frauder, d’être un charlatan. Rassurez-vous, c’est 100% normal.

Publier des articles invités est une technique pour vous positionner comme expert, mais pour laquelle vous ne vous sentez peut-être pas encore prêt. La vérité, c’est qu’il faut bien démarrer quelque part, et quand on parle de R.P., les articles-invités sont l’un des fondements vers d’autres opportunités comme des interviews ou des proposition de prise de parole en public.

La clé d’un article-invité réussi est la préparation. Elle permet de se sentir en confiance avec ce que l’on a à proposer et de rapidement passer du niveau débutant au niveau avancé!

Trois leçons pour trouver la confiance nécessaire pour publier de vos articles-invités

Leçon #1: le poids des relations

Avant de commencer à balancer des emails à droite et à gauche, prenez le temps de faire quelques recherches pour comprendre vos cibles. Pour les plus petits sites, vous pouvez vous baser, tout simplement, sur les informations que vous y trouverez. Mais quand on s’attaque à des sites plus importants (et plus désirable), impossible d’y aller les mains dans les poches.

Commencez par construire une relation avec le blogueur ou le webmaster avant de pitcher votre idée. En ouvrant les portes de la communication avant de proposer quoi que ce soit, vous leur donnez la possibilité de vous découvrir et de créer une connection. Le jour où vous êtes prêts à leur pitcher quelque chose, ils seront plus enclins à être réceptifs puisqu’ils vous sauront qualifiés, et qu’ils sauront à quoi s’attendre de votre part.

Il y a de nombreuses manières de créer des relations: commenter sur leur blogs, interagir avec eux sur Twitter ou Facebook, ou partager leur contenu. L’important, c’est d’être authentique, et pas juste lèche-botte dans l’espoir d’obtenir un article sur leur site. Votre focus doit être sur la valeur et l’aide que vous pouvez leur apporter, sans rien attendre en retour.

Leçon #2: tout est une question d’audience

Avant même de vous asseoir pour écrire votre pitch, vous devez bien comprendre de quel bois l’audience du site se chauffe. Commencez par vous demander qui lit le site, de quoi il ont envie ou besoin, et ce qu’ils trouvent sur ce blog. Faites vos devoirs avec des outils comme AllTop. Ou, mieux encore faites les choses à l’envers en cherchant où vos concurrents sont présents, ou en cherchant des articles-invités sur des sujets qui vous intéressent.

"Spotter" CC BY Thomas https://www.flickr.com/photos/59159233@N04/24085458046/
Crédit photo: « Spotter » CC BY Thomas

À partir de là, vous pouvez commencer à brainstormer des idées d’histoires qui fonctionneront parfaitement avec cette audience précise. Construisez sur un concept déjà existant sur le site ou pitchez quelque chose de complètement nouveau qui surprendra les lecteurs. Dans votre pitch, assurez-vous de bien créer un lien entre ce que vous proposez et ce que recherche l’audience du site.

Leçon #3: ne le prenez pas personnellement

Lorsque vous commencez à pitcher vos articles-invités, vous devez accepter que chaque pitch ne se transformera pas en opportunité. Il va peut-être falloir pitcher plusieurs idées avant que l’une d’entre-elles soit un bon fit pour le site web. Les R.P., et la publication d’articles-invités, demande du temps, des efforts et une bonne dose de patience. Le truc c’est de délivrer de bons pitchs, avec aplomb, et de ne pas s’arrêter au premier écueil.

Une fois votre pitch envoyé, n’assumez pas que la réponse est négative parce que vous n’avez pas de nouvelles. Les blogueurs et la plupart des sites croulent sous les emails comme tout le monde. Donnez-leur un peu de temps pour répondre et s’ils ne le font pas, faite un petit suivi léger pour voir s’ils sont intéressés. À ce moment là, vous pouvez en conclure qu’ils ne sont pas intéressés et proposer cette histoire ailleurs.

Enfin, comprenez qu’entendre « non » n’est pas la fin du monde. Entendre « non » signifie que vous faites votre travail, et ce n’est probablement pas un reflet de votre statut d’expert. Ils ont peut-être tout simplement trop de contenu pour le moment, le fit n’est pas parfait pour leur ligne éditoriale ou leurs lecteurs, ou tout un tas d’autres bonnes raisons. Si vous êtes rejeté, prenez le temps de vous demander comment vous pourriez modifier légèrement le pitch et le ré-utiliser pour un autre site avec qui il fonctionnera peut-être mieux.

Comme dans beaucoup de cas, l’aplomb est ce qui fera la différence. Avant de commencer à pitcher, prenez le temps de vous donner les meilleures chances de succès avec des recherches préalables et la construction de relations qui vous permettrons de vous comporter comme l’expert que vous êtes. Votre aplomb et votre sens du détail transparaitront et feront le reste…

Du bon usage des témoignages-client dans le marketing de votre TPE/PME

Du bon usage des témoignages-client dans le marketing de votre TPE/PME

En tant que chef d’entreprise, vous êtes certainement convaincu que vos produits/services sont au top. Mais la clé de la réussite c’est de s’assurer que les autres en soient convaincus aussi. Les témoignages-client sont un excellent outil pour arriver à ce résultat.

Ci-dessous, pour bien terminer l’année, une liste de Do et Don’t pour collecter, développer et utiliser les témoignages-clients.

Les Do du témoignage-client (à faire)

  • Soyez pertinents. Vos clients potentiels se sentiront plus proches d’autres clients qui leur ressemblent. Partagez les témoignages avec votre cible en prenant en considération sa segmentation.
  • Soyez visuels. Si vous demandez un avis à un client, demandez-lui aussi une photo… ou mieux encore, pourquoi pas, une video.
  • Pensez réciprocité. Contactez une entreprise qui travaille sur le même segment de clientèle mais sur un produit/service différent, pour leur demander un échange de témoignages. Partager les points de vue d’experts de votre industrie est aussi une excellente façon de booster votre crédibilité.
  • Partagez. Ajouter un témoignage sur chacune des pages de votre site ou de votre blog. L’image de marque de votre entreprise sera positive que que soit l’endroit où votre visiteur clique.
  • Favorisez les reconnections. Après avoir obtenu un témoignage d’un client satisfait. N’oubliez pas de vérifier leurs coordonnées (email, téléphone…), vous aurez peut-être encore besoin de leur aide à l’avenir.
  • Offrez votre aide. Certains clients voudraient bien partager leurs expériences mais ne savent pas par où commencer. Encouragez les à parler de la qualité du service, de la rapidité de la livraison, de la manière dont vous leur avez économisé de l’argent…
  • Pensez SEO. Regardez quels mots-clés sont le plus souvent utilisés pour trouver votre site web, vous pouvez encourager vos clients à les utiliser dans leurs témoignages.
  • Soyez social. Partagez ces témoignages sur vos réseaux sociaux. Publiez les vidéos sur votre site et YouTube.
  • Remerciez. Vos clients ont accepté de donner un témoignage parce qu’ils étaient content du produit acheté ou du service rendu. Remerciez les et prenez-en encore plus soin. Quand viendra le moment de renouveler leur achat ils se rappelleront de la gratitude que vous avez montré.

Les don’t du témoignage client (à ne pas faire)

  • Ne soyez pas timide. Vous ne saurez jamais si quelqu’un veut bien vous donner un témoignage si vous ne demandez pas. Vous vous demandez comment collecter ces avis éloquents? Vous trouverez quelques conseils pratiques dans l’article « Créer une page de témoignages qui vend à votre place« .
  • Évitez les faux-témoignages. Rien ne vaut un VRAI témoignage, d’un VRAI client. Se faire prendre la main dans le faux-témoignage est une manière assurée d’égratigner votre crédibilité.
  • N’attaquez pas les concurrents. Essayez d’éviter les commentaires négatifs sur vos concurrents.
  • N’ajoutez pas à la confusion. Si votre consommateur a écrit un avis dithyrambique sur vos produits de soins pour les cheveux, ne l’utilisez pas pour vendre des produits de soin pour le visage.
  • N’oubliez pas de demander la permission. Avant de partager un témoignage, surtout vidéo, demandez une permission écrite à votre client.

Votre entreprise utilise déjà cette méthode? Y-a-t-il des conseils que j’ai oublié? Dites-le moi!

Créer une page de témoignages qui vend à votre place

Créer une page de témoignages qui vend à votre place

Peu importe que vous soyez un as à ce que vous faites ou que vos clients n’en peuvent plus de chanter vos louanges, il y a toujours une ligne sur votre liste de tâche qui vous met mal à l’aise: demander un témoignage client.

Clients RDE

Quelques clients réunis pour les deux ans de RDE Marketing

Rassembler une liste de critiques dytirambiques pour votre site peut se révéler être un challenge. Même si vos clients sont pleins de bonne volonté, écrire n’est pas l’apanage de tous; donc même si vous dépassez la première angoisse de demander quelque chose, il y a quand même des chances que vous ne récoltiez pas le texte chaleureux et bien écrit dont vous réviez.

Pour vous épargner le stress d’obtenir les témoignages parfaits, j’ai mis en place pour vous un système pratique qui devrait vous permettre de les récolter sans malaise, ni d’un côté, ni de l’autre. Mieux encore, une fois qu’ils sont sur votre site web, ces témoignages peuvent devenir vos meilleurs commerciaux.

Un système simple pour obtenir des témoignages de qualité

La prochaine fois que vous aurez besoin de témoignages pour votre « hall of fame » (mur du succès) utilisez les quelques étapes ci-dessous.

Étape 1: Demandez
Lors de votre dernière rencontre avec le client, demandez-lui s’il serait d’accord de vous faire un retour sur le travail accompli ensemble. Vous ne demandez pas un témoignage (cela peut en effrayer certains), vous demandez un feedback.

Dites à votre client que vous allez lui envoyer un email avec quelques questions auxquelles il n’aura plus qu’à répondre. La plupart d’entre eux n’hésiteront pas une seconde à vous dire oui.

Étape 2: Posez les « huit questions essentielles »
Assurez-vous que cette collecte d’information soit facile et rapide pour votre client. Évitez les questionnaire type Google Form et n’utilisez qu’un simple email; celles-ci sont très bien pour les questions quantitatives, ici, on privilégie la relation avec le client.

Dans cet email, mettez vos « huit questions essentielles ». Celle-ci sont clé pour obtenir un véritable feedback de la part de votre client. Elles ne sont pas juste là pour obtenir des phrases positives de sa part, mais elles ciblent la vérité: ce que était bien et ce qui est à améliorer.

Voici un exemple des huits questions essentielles que j’utiliserai. Maintenant, libre à vous de les adapter vos besoins, votre secteur d’activité, vos clients…

  1. Qu’est-ce qui vous a fait hésité à travailler avec moi, initialement?
  2. Quels résultats avez-vous obtenus depuis que nous avons commencé à travailler ensemble?
  3. Qu’est-ce que vous avez préféré dans mon travail?
  4. Qu’est-ce que notre travail commun vous a apporté d’autre?
  5. Recommanderiez-vous mes services? Si oui, à qui et pourquoi?
  6. Y-a-t-il quoi que ce soit que vous auriez aimé voir se passer différement? Si oui, quoi?
  7. Quelle est la chose la plus importante que les gens devraient savoir quand ils m’embauchent?
  8. Y-a-t-il autre chose que vous souhaiteriez ajouter?

Une fois que votre client a répondu, lisez et prenez tout en considération, le positif comme le négatif. Vous pouvez apprendre beaucoup sur vos points forts et sur comment améliorer vos services.

Étape 3: Faites un brouillon de témoignage basé sur ces réponses
C’est à vous de mettre toutes ces réponses sous la forme d’un texte cohérent. Assurez-vous que vous respectez bien leurs mots et leurs idées.

Étape 4: Envoyez ce témoignage à votre client pour validation
Dites-leur bien qu’ils peuvent changer ce que vous avez écrit… c’est leur témoignage, après tout!

Demandez leur permission d’utiliser ce témoignage sur votre site web, avec leurs noms, titre, entreprise et site web. Demandez-leur aussi une photo; ajouter un visage à côté de leurs mots n’en aura que plus d’impact.

Étape 5: Publiez sur votre site web
Rien de bien sorcier ici. Une fois que vous avez leur accord, mettez tout ça en ligne pour commencer à profiter des retombées d’un client satisfait.

Étape 6: Demandez à votre client d’ajouter ce témoignage sur LinkedIn
Une fois que vous avez reçu l’accord de votre client d’utiliser le témoignage sur votre site web, rendez-vous sur LinkedIn et envoyez à votre client une demande de recommandation. Dites-leur qu’is peuvent tout simplement copier-coller le témoignage déjà existant. Cela ne leur prendra pas plus d’une minute.

Pourquoi rendre cela systématique?

En tant que chefs d’entreprise, nous avons beaucoup à faire au quotidien. Pour chaque tâche qui se répète plus ou moins régulièrement, vous gagnerez énormément de temps à systématiser.

Établir un système autour de la collecte de témoignagnes a plusieurs avantages: cela permet de mettre un point final sur la relation avec un client, de collecter un feedback essentiel, et de publier des compliments bien mérités sur votre site web.

Enfin, cela vous fera gagner du temps… Et qui ne reprendrait pas un peu de compliments et un peu de temps?