Création de contenu : 3 erreurs à ne pas commettre

Création de contenu : 3 erreurs à ne pas commettre

Vous publiez votre article de blog toutes les semaines et êtes réglé.e comme une horloge lorsqu’il s’agit de le relayer sur votre newsletter. Vos nouveaux billets sont publiés automatiquement les réseaux sociaux et vous les repartagez jusqu’à plus soif. Enfin, vous laissez des commentaires sur les blogs des autres et faites tout ce que vous pensez utile pour faire savoir que le vôtre existe également. 

Et c’est déjà un bon début ! Pourtant, le trafic n’est toujours pas au rendez-vous. Peut-être faites vous l’une des 3 erreurs ci-dessous…  

3 erreurs de création de contenu que vous commettez peut-être…

1. Vous simplifiez trop

Soyez évident. Pensez à la personne qui débarque sur votre site, votre article, votre email, ou votre catalogue pour la toute première fois. Demandez vous toujours : qui suis-je ? Qu’est-ce que je veux transmettre ? Et à qui ?

Vous souhaitez que votre style d’expression soit amical et conversationnel ? Très bien. Mais n’oubliez pas de mettre en avant et d’expliquer la raison évidente pour laquelle vos visiteurs doivent lire ou faire quelque chose sur votre site / blog. Voici un petit exemple :

Avant :
« Vous l’avez demandé. Nous l’avons fait. La voici : la recette du succès. »

Après :
« Vous vous demandiez comment apprendre à votre chat à utiliser les toilettes ? Voici le secret. La formule secrète, étape-par-étape qui vous permettra de ne plus jamais avoir à changer la litière. »

Je vous vois sourire… Pourtant, c’est un concept établi : l’idée est de démontrer comment être spécifique et direct, sans laisser de doute sur ce dont vous parlez.

Halte à la confusion. Soyez réel. Soyez direct.

2. Vous essayez de couvrir trop de sujets

Vous souhaitez expliquer à vos lecteurs une méthode étape-par-étape, dans un article de blog dédié ? Par exemple, comment découper un objectif global en tâches. Sauf qu’au milieu de l’article, vous mentionnez un nouveau sujet, sur comment améliorer votre productivité… Même si ces deux sujets sont liés et qu’ils ont tout à voir l’un avec l’autre, vous donnez trop d’informations à votre lecteur.

N’oubliez pas : un article = un sujet.

Ne vous éparpillez pas : choisissez des sujets précis lorsque vous abordez un thème large. Non seulement vous aurez plus de matière pour nourrir votre calendrier éditorial, votre optimiserez votre SEO à fond et serez beaucoup plus utile à vos lecteurs ! 

D’ailleurs, peut-être êtes-vous assis.e sur une mine d’or sans le savoir ?

Par ailleurs, tout comme il est inutile de couvrir trop de sujets à la fois, il est aussi contreproductif d’en attendre trop de vos visiteurs. Souhaitez-vous qu’ils se dirigent sur une page en particulier ? Qu’ils cliquent sur un bouton précis ? Qu’ils partagent ? Réfléchissez et concentrez-vous sur une seule et unique action que vous attendez d’eux.

3. Vous vous adressez à tout le monde au lieu d’une personne en particulier

C’est une erreur que j’ai commise moi-même avec mon blog personnel. Et là encore, les conséquences peuvent être sans appel : un manque de trafic qui se fait cruellement sentir.

Lorsque vous vous contrez sur un sujet, tâchez de vous adresser aux personnes spécifiquement intéressées par ce même sujet.

Pourquoi ? Même si vous vous dites qu’il faut plaire au plus grand nombre, il est plus pertinent de ne s’adresser qu’à une seule cible à la fois. Elle sera plus encline à revenir, à partager et à approfondir la relation.

C’est un peu comme dans la « la vie réelle » finalement… Êtes-vous ami.e avec tout le monde ? Et voudriez-vous vraiment l’être ? Ok. Alors arrêtez d’essayer de plaire à trop de monde, restez vous-même, vous et votre marque !

Et maintenant, comment améliorer votre création de contenu ?

Quelque soit l’erreur (ou LES erreurs) que vous commettez, prenez le taureau par les cornes mettez-vous au travail :

  • Si vous simplifiez trop : écrivez un article sur un sujet précis, pour une cible précise avec un langage clair, pour que la personne qui atterrit sur votre site/blog/newsletter sache immédiatement de quoi vous parlez.
  • Si vous essayez de couvrir trop de sujets : prenez votre sujet principal et découpez-le en mini-sujets. Ensuite, et seulement ensuite, attaquez la rédaction de votre billet. Rincez. Essorez. Recommencez.
  • Si vous vous adressez à tout le monde au lieu d’une personne en particulier : faites l’une des actions ci-dessus et assurez-vous que vous savez exactement à qui vous vous adressez.

N’hésitez pas à nous dire si vous êtes coupable de l’une des erreurs mentionnées dans cet article ! Soyez courageux et partagez-nous vos impressions.

 

Photo by Ameer Basheer ; davide ragusa on Unsplash

Le vieux contenu ne reste jamais enterré longtemps… Que faire?

Vous vous êtes déjà demandé ce qui arrivait à votre vieux contenu web? Celui que vous avez publié sur un réseau social que vous n’utilisez plus, ou un ancien blog? Parce qu’il n’est pas envoyé dans une ferme où il peut gambader librement et jouer avec d’autres contenus web. Il va dans une TOMBE. Et si vous ne faites pas attention, vous risquez de creuser des cimetières de contenu tout autour d’Internet… Faisons en sorte que cela n’arrive pas, ok?

Des cimetières? De quoi parle-t-elle?

Vous avez bien lu, il faut que nous parlions de cimetières de contenu. Les cimetières de contenu sont les endroits où vous avez laisser pourrir vos vieux contenus. Et vous n’allez peut-être pas leur rendre visite très souvent parce que ça vous met le moral à zéro, mais ça n’empêche pas votre audience de s’y rendre. Et ils ne vont PAS aimer ce qu’ils vont y trouver!

Ecoutez, tout le monde a des cadavres dans le placard. Des trucs qu’on préfèrerais discrètement balayer sous le tapis et oublier qu’ils se sont produits, comme une promotion qui a fait un gros flop, ou une publication que personne n’a commenté, ou un tatouage « UK Forever ». Et si certaines choses peuvent être facilement laissées dans le passé, ou couvertes par des manches longues, votre contenu web à l’abandon est peut-être toujours là, caché dans les nimbes de l’Internet, en attente d’être découvert par hasard par quelqu’un.

Comment se bâtissent les cimetières de contenu?

Imaginons que vous mettiez un grand coup sur votre web marketing, vous vous inscrivez sur tous les principaux réseaux sociaux: Facebook, LinkedIn, et autres. Ensuite vous vous inscrivez sur certains réseaux de niche, juste parce que vous pouvez: Instagram, Vine, Snapchat. Ensuite vous vous dites: « Je vais lancer un podcast! Et une série de vidéos hebdomadaires sur YouTube! Et un second compte Facebook! »

Hey, bien joué! Vous êtes sur tous les fronts! La seule chose, cependant, c’est qu’avec l’excitation, vous ne voyez pas plus loin que le bout de votre nez. Vous avez trop la tête dans le guidon pour vous rendre compte que lorsque se produira le chaos, vous ne serez peut-être plus capable de maintenir la production de contenu pour tous ces supports. Certaines personnes disent, lorsque vous prenez trop de travail, que vous jonglez avec trop de balles; mais ici ce sont des tronçonneuses avec lesquelles vous jonglez, parce que quand elles se cassent la figure, ça fait MAL.

Quand vous abandonnez un projet en ligne, il ne se contente pas de disparaitre. Tous ces comptes dont vous avez arrêté de vous soucier il y a déjà plusieurs mois? À moins que vous ne les supprimiez, ils sont toujours là, et des personnes de votre audience continuent probablement à les trouver. Pareil pour le blog sur lequel vous avez arrêté de publier il y a quelques temps, ou la chaîne YouTube sur laquelle vous avez arrêté d’ajouter des vidéos. Ce sont tous des cimetières à contenu.

Est-ce toujours une mauvaise chose?

Un peu, oui. C’est facile d’oublier, parce que lorsque l’on parle de notre vieux contenu, on tombe facilement dans une attitude « loin des yeux, loin du coeur ». C’est de l’histoire ancienne! Rien de grave!

Et c’est EXACTEMENT pour cela que ces cimetières sont aussi dangereux. Parce qu’alors que vous pouvez facilement les oublier, cela n’empêchera pas des personnes de leur tomber dessus. Même si votre entreprise se porte très bien, si quelqu’un tombe sur blog que vous n’avez pas actualisé depuis deux ans, ou une page Facebook inactive, ILS ne verront pas que l’entreprise se porte bien. Et, la plupart du temps, ils ne se diront pas: « Eh, est-ce qu’ils auraient déménagé sur une autre page? » Ils penseront: « Ils ne doivent plus exister. Je vais essayer quelqu’un d’autre. »

Comment éviter de creuser des tombes à contenu?

Le truc avec les tombes à contenu c’est que l’on ne se rend jamais compte qu’on est entrain d’en creuser une avant qu’il ne soit trop tard. Jusque là, vous vous dites juste que vous prenez une initiative et créez du super contenu. Et malheureusement, on en peut pas prédire que quelque chose ne marchera pas; mais vous pouvez l’empêcher d’arriver.

Alors, comment savez-vous que vous n’êtes pas entrain de vous creuser des tombes à contenu tout autour d’internet? Facile, prenez votre temps.

Le web-marketing donne un véritable sentiment de gratification instantanée; d’ici la fin de la journée, vous pourriez vous être inscrits sur une douzaine de réseaux sociaux et avoir publié du contenu sur la moitié d’entre-eux, tout cela confortablement installé dans votre canapé. Mais quand cette gratification instantanée laisse l’excitation vous aveugler, c’est là que vous vous mettez dans une situation dangereuse, Simplement parce que vous pouvez faire quelque chose ne signifie pas forcément que vous devez le faire!

C’est pourquoi, le plus important à faire est de résister à l’envie d’en faire trop, trop vite. Soyez délibéré(e). Occupez-vous d’une chose complètement avant de passer à une autre.

Quand les choses roulent comme sur des billes, c’est parce que vous n’avez pas créé une situation qui les empêche de rouler. Avant de créer cette situation sans le savoir, donnez-vous le temps de prendre en main votre nouvelle routine, que ce soit publier des tweets plusieurs fois par jour, ou uploader une nouvelle video sur YouTube une fois par semaine. Habituez-vous. Trouvez votre rythme. Donnez-vous le temps de tester plusieurs choses! Et, le moment venu, autorisez-vous à dire « assez! » Tout le monde atteint ses limites à un moment ou un autre. Vous pensez vraiment que je suis sur tous les réseaux sociaux de la planète?

Que faire avec un cimetière de contenu?

Vous avez peut-être déjà un ou deux (ou dix) cimetières de contenus sur la toile, qui pointent leur nez quand des gens Googlent votre nom, les empêchant de trouver le contenu récent. Certains recommandent de prendre un bulldozer et de faire le nettoyage de printemps, de tout supprimer à jamais. Et si c’est une méthode efficace pour le voir disparaitre pour de bon, c’est aussi un risque de passer à côté de belles opportunités.

Ne détruisez pas vos cimetières de contenu. Ce contenu que vous avez construit à grand coup de sang, de larmes et de mojo entrepreneurial. Le détruire serait un véritable gâchis! À la place, UTILISEZ ce contenu pour emmener les gens au bon endroit.

Si quelqu’un tombe sur un vieux cimetière de contenu, c’est qu’ils sont intéressés par ce que vous avez à offrir. Ils vous cherchent. La meilleure chose à faire est de vous assurer qu’ils vont au bon endroit pour vous trouver.

Construisez des ponts et des liens de redirection entre vos cimetières et les réseaux où vous êtes actif. Ça n’a pas besoin d’être compliqué! Si vous avez un blog ou un réseau social que vous n’utilisez plus, tout ce que vous avez à faire est d’y publier un message qui dit aux gens où vous trouver, comme je l’ai fait ici.

Lorsque vous faites cela, comme je l’ai fait sur la page Facebook ci-dessus, vous pouvez profiter du trafic que votre cimetière de contenu continue à générer, tout en vous assurant que vos visiteurs finissent au bon endroit et que votre vieux contenu n’est pas gâché. Et, bien sûr, si vous voulez vous la jouer plus techos, et rediriger le trafic d’un vieux site vers un nouveau, vous pouvez incorporer des liens de redirections.

Vous avez des cimetières de contenu à confesser? De vieilles vidéos YouTube de derrière les fagots? Une page MySpace? Une sur DeviantArt? Vous pouvez l’admettre! Allez-y, googlez-vous, voyez jusqu’où vous pouvez aller et montrer nous vos meilleurs contenus en jachère ci-dessous – après quoi, vous pouvez ajouter un lien vers votre nouveau contenu, bien entendu!

Un site qui gère des abonnés: la base technique (3/3)

Wistia

Certains clients de Matthieu créent et commercialisent des cours en ligne sous forme de vidéos. Il leur faut donc un endroit pour les héberger. Et Wistia fait plutôt bien l’affaire pour ça. Ils sont puissants en termes d’upload et de streaming et Matthieu ne se souvient pas d’un seul moment ou le serveur est tombé pour cause de surchauffe. Le seul problème qu’il rencontre c’est lorsque le client veut renommer et ré-organiser ses vidéos; cela modifie automatiquement l’URL de la vidéo et casse donc les liens existants sur leur site. Ça remet aussi à zéro les compteurs statistiques (ce qu’il a, un jour, appris à ses dépends…)

Wistia vous donne aussi quelques statistiques de vues pour vos vidéos. Celles-ci pourraient être un tout petit pertinentes et on se dit qu’ils ont donné la priorité au look plutôt qu’au contenu, mais elles permettent quand même de savoir à quel moment un visiteur arrête de regarder la vidéo. Il existe aussi un API pour les utilisateurs plus avancés.

Beaucoup d’amour, de travail et un petit peu de code

Malheureusement, tout n’arrive pas au clic d’une souris. Tout le monde dans l’équipe que forme Matthieu avec ses clients contribue d’une manière ou d’une autre, de la création des vidéos à la publication des contenus, ou à l’analyse des statistiques pour que leurs produits s’améliore continuellement. Ils se serrent aussi les coudes lorsqu’un désastre se produit… comme l’ensemble des vidéos qui disparait après les avoir ré-organisées sur Wistia.

La quantité de code que Matthieu a du écrire pour developper et personnaliser ces sites d’abonnés est relativement conséquente. Certains éléments lient des extensions ensemble, d’autres permettent de corriger certains incompatibilités. Les derniers créent de petite fonctionnalités qui n’étaient pas disponibles via les extensions existantes. Mettre en favoris, formaliser la fin d’un cours, créer des systèmes de badges fonctionnent tous sur des extensions créées spécifiquement par Matthieu. Et quand ceux-ci ne fonctionnent pas, il ne peut pas faire porter le chapeau à quelqu’un d’autre (non pas qu’il le ferait…)

Tout ceci et plus encore

Si ce type d’article vous intéresse ou vous apporte une aide dont vous avez besoin, dites-le moi dans les commentaires! Ce ne sont que quelques uns de nombreux outils et extensions utilisés par Matthieu. Gardez un oeil sur le blog pour une liste plus complète et moins détaillée de tous les outils utilisés par Matthieu et ses clients.

Les 5 éléments dont votre site a besoin pour récolter des prospects

Félicitations, vous y êtes arrivé! Bon peut-être pas complètement, mais vous êtes déjà plus proche de votre objectif que vous ne l’étiez il y a quelques mois. Vous savez que de générer du traffic sur votre site web est clé, et maintenant que vous voyez la courbe de vos pages vues augmenter, il faut s’assurer que vous convertissez ces visiteurs en prospects.

Lorsque vous designer ou mettez à jour votre site web, pensez long terme. Que signifie un « prospect » pour vous? S’inscrire à votre newsletter? Faire un achat? Prendre rendez-vous? Une fois que vous avez établi votre objectif, vous pouvez concentrer sur les éléments indispensables ci-dessous sur cet objectif.

Une landing page accrocheuse

Disons que vous êtes un toiletteur pour animaux dans le Var. Si quelqu’un cherche « toilettage chien Var » sur Google, vont-ils vous trouver? Vous avez probablement mentionné les mots « toilettage », « chien » et « Var » quelque part sur votre site web, mais quand on regarde les pages de résultat de Google, vous êtes peut-être toujours en bas de la liste…

C’est pourquoi il est très important de créer des landing pages individuelles pour chacun de vos produits, même les super spécifiques. Pour chacune de ces pages, utilisez le générateur de mots-clés de Google pour développer un contenu de valeur autour de ces mots-clés. De cette manière, quel que soit ce que recherche votre prospect potentiel, vous avez une page avec la solution idéale.

N’oubliez pas d’intégrer les liens vers vos réseaux sociaux sur chacune des pages, et surtout sur votre page d’accueil. Pensez à votre présence en ligne comme à une cycle, ou une toile d’araignée. Une fois que vous avez un visiteur sur votre site, vous voulez qu’il soit en mesure de communiquer avec vous sur la plateforme de son choix.

Des boutons call-to-action qui donnent envie

Maintenant que vous avez vos landing pages accrocheuses, il est temps de transformer ces pages-vues en prospects avec vos cala-to-action. Vous vous souvenez de votre objectif? Demandez! Cela peut ressembler à « Prenez rendez-vous dès aujourd’hui et recevez 30% de réduction! » ou « Notre outil gratuit hebdomadaire est disponible, téléchargez le! » Choisissez quelque chose d’attractif que vous pouvez offrir à vos clients et mettez-leur sous les yeux.

Vous pouvez mettre en place un split-testing de votre call-to-action en essayant diverses tournures de phrase, ou des couleurs différentes pour les boutons, et voir ainsi quelle version vos visiteurs préfèrent (je développerai ça un peu plus bas).

Un blog qui fait rêver

Qui fait rêver? Vraiment? Bon, il ne sera peut-être pas magique, mais il vous paraitra magique quand vous vous rendrez compte ce qu’une activité de blogging régulière peut faire pour votre traffic et vos arrivées de prospects. Aucun doute, vous avez entendu parlé de l’importance d’avoir un blog associé à votre site web, mais connaissez-vous vraiment les chiffres? Quelques données venues de Quicksprout:

  • 61% des consommateurs ont fait un achat basé sur un article de blog qu’ils ont lu
  • 60% des consommateurs ont une opinion positive d’une entreprise après avoir lu son blog
  • 70% des consommateurs apprennent l’existence d’une entreprise par son blog, plutôt que par sa publicité

Google adore les blogs, surtout depuis qu’ils ont sorti l’algorithme Hummingbird, vous devez vous assurer que vous produisez un contenu intéressant que les gens auront envie de partager.

Rappelez-vous, vous construisez sur le long terme, alors, assurez-vous que votre RSS ou bouton d’inscription est facile à trouver et à utiliser, que l’on s’occupe des gens qui laisse des commentaires, que vous êtes régulier dans votre publication d’articles, et que vous avez un call-to-action pour que vos visiteurs sachent comment ils peuvent devenir clients.

Un formulaire de contact personnalisé

Ça peut paraitre évident, mais vous devez aussi réfléchir à quel formulaire de contact vous allez utiliser. Ce qui nous ramène à notre première question: quel est votre objectif? Avez-vous besoin de leur nom? Évidemment. De leur adresse email? Certainement. Qu’en est-il de leur numéro de téléphone et de leur adresse postale? De nos jours, les gens montrent un peu de résistance à divulguer des informations personnelles, surtout s’ils n’en voient pas le bénéfice. Peut-être qu’à la place de leur demander de répondre à un questionnaire détaillé, vous pourriez simplement leur demander comment vous pouvez les aider. Comment puis-je vous aider? Quel type de service recherchez-vous?

C’est aussi une excellente opportunité de leur demander s’ils souhaitent être ajoutés à votre base-de-donnée. Voudriez-vous être informés de nos offres spéciales et de nos événements? Case à cocher.

De la traçabilité

Utilisez un outil comme Google Analytics pour traquer les moindre faits et gestes sur votre site web. J’aime cet outil parce qu’il est gratuit et facile à mettre en place pour n’importe quel site web. En regardant de près vos progrès, vos boutons call-to-action, vos liens entrants/sortants, votre taux de rebond, vous pouvez faire les modifications nécessaires pour transformer votre site web en aimant à prospects.

Et on en touche ici qu’à la surface des statistiques. Une fois que vous commencez à savoir utiliser votre tableau de bord, vous saurez créer et suivre des objectifs, des campagnes, des tunnels de conversion, et mettre en place des rapports.

En ajoutant ces éléments très simples, vous serez sur la voie de transformer votre site web en machine à générer des prospects.

Quatre erreurs que vous faites probablement en racontant l’histoire de votre marque

Quatre erreurs que vous faites probablement en racontant l’histoire de votre marque

Le monde croule sous l’information. Nous sommes programmés pour raconter des histoires parce que c’est notre manière de donner du sens à ce qui nous entoure. Les histoires nous permettent de distiller des idées larges et complexes, et de messages importants, en petit morceaux faciles à absorber et que nous pouvons transporter avec nous, partout. Raconter la bonne histoire sur vous et votre entreprise peut se révéler être un véritable challenge, en ligne, en personne ou via les réseaux sociaux. Comment décider quelle histoire raconter? Et comment savoir que c’est la bonne?
Une histoire, c’est ce que vous emportez avec vous. Nous sommes programmés pour transformer les informations complexes en pièces de taille transportable – comme de petites valises pour le cerveau. Le test d’une bonne histoire c’est ce que les gens en retiennent lorsque vous vous arrêtez de parler, et ce qu’ils disent sur vous une fois que vous avez quitté la pièce. Si vous en avez l’opportunité, écoutez comment les gens vous présentent; c’est un bon indicateur de ce dont ils se souviennent sur vous et sur votre entreprise. Tout comme les idées, les virus ou les gens, les histoires ont des vies, et leur degré de propagation est proportionnel à leur pouvoir de rétention.
Il y a, malheureusement, de nombreux mauvais exemples de storytelling et de personal branding. Distiller votre essence, votre personnalité en mots facilement compréhensibles des autres n’est pas toujours simple.

Les erreurs souvent commises lorsque l’on raconte son histoire (et comment les corriger):

Erreur #1: ne parler que de soi

Dans son ouvrage The Story Wars, Jonah Sachs décrit le péché de vanité comme ne savoir parler que de soi. Une entreprise qui met en avant combien de clients elle a, comment ils en sont arrivés là, et quel est leur meilleur chiffre du jour n’apporte pas grand chose aux nouveaux clients. Ils ne font que parler d’eux-mêmes. Si vous représentez une marque, ou montez une entreprise, vous avez des clients, des consommateurs, et des interactions avec de vraies personnes qui veulent savoir comment vous les aidez. Les histoires que vous racontez doivent intégrer ces personnes plutôt que de se concentrer sur vous et vous seul. Voici l’exemple de la différence entre écrire pour soi et écrire pour son client: « J’ai monté une entreprise quand j’avais neuf ans, puis une seconde à 14 ans. Aujourd’hui, je suis à la tête de la plus grande entreprise du monde et j’adore poser mes pieds sur le bureau, chaque jour, entre deux sessions-marathon de travail acharné. » À la place, vous voulez plutôt raconter comment votre entreprise fonctionne, avec qui vous travaillez, et vous assurer que tout ne soit pas seulement centré sur vous… « Je travaille avec des gens qui souhaitent améliorer leur compétences rédactionnelles et de communication. Dans mon entreprise, nous croyons au pouvoir des mots, tant dans votre image de marque que dans votre communication personnelle. Donc, j’enseigne des outils utilisables immédiatement et je découpe l’écriture en des phases et des exercices faciles que vous pourrez utiliser comme bon vous semble. » L’histoire est toujours sur vous et ce que vous avez à offrir, mais elle mets en avant les personnes avec qui vous travaillez et la valeur que vous leur apportez.
Les bonnes histoires parlent de relations entre les gens. Racontez en quoi ce que vous faites est important pour la personne avec qui vous interragissez. Votre job est de raconter une histoire sur le consommateur qui vous fait face: le problème qu’il rencontre, la douleur qu’ils ressentent, les outils et connaissances qu’ils souhaitent acquérir.

Erreur #2: se concentrer sur la chronologie et pas le résultat

Les structures d’histoires sont fascinantes, et la plupart d’entre-nous utilise la chronologie comme fil rouge des histoires que nous racontons. Le problème, cependant, est que, du coup, nous nous sentons obligés de raconter tous les détails de ce qui s’est passé entre-temps. Voici un exemple de chronologie stricte: « Je suis allée en école supérieure, j’ai obtenu un master, ensuite j’ai travaillé pendant six ans, puis j’ai eu un enfant, ensuite je suis retournée à l’école, puis j’ai lancé une entreprise, ensuite j’ai commencé un projet, puis… » À la place, concentrez-vous sur le résultat. Vous en êtes où? Sur quoi travaillez-vous aujourd’hui? Glissez un exemple du passé pour donner un peu de contraste, de couleur, mais ne passez pas trop de temps à re-créer l’histoire de toutes les étapes qui vous ont emmenées là où vous en êtes aujourd’hui. Si vous finissez par avoir une conversation plus longue avec votre ami ou client, vous pourrez donner des détails lorsqu’ils se prêterons à ce que vous racontez. Essayez quelque chose de ce genre à la place: « Aujourd’hui je me concentre sur l’entrepreneuriat et le marketing, à la fois via du conseil et de l’enseignement. C’est ironique, mais lorsque j’ai démarré j’ai étudié la communication et le journalisme, et je ne pensais pas que l’un ou l’autre m’amènerai à faire du commerce. Au final, tout cela est relié et j’utilise des techniques de rédaction régulièrement dans mes projets. » Un endroit où utiliser ceci est sur la page À propos de votre site web. Au lieu de structurer votre contenu comme une longue histoire de tout ce que vous avez fait (lister tous vos clients, projets, cours, ou compétence que vous possédez), soyez sélectifs et concentrez-vous sur le résultat que vous (et votre entreprise) apportez à vos clients. Choisissez quelques anecdotes de votre passé pour illustrer le message que vous souhaitez faire passer.

Erreur #3: se dire « je ne suis pas prêt » ou « plus tard »

Souvent les gens parlent de leur entreprise au futur, décrivant toutes les manières qu’ils ont de ne pas être prêts. Ce peuvent être des barrière arbitraires, ou réelles, voire même des défauts perçus; mais votre capacité à être prêt pour vos clients est quelque chose qui doit intervenir à la fin d’une conversation, pas au début. Commencez par créer l’intérêt, par l’intrigue… Ensuite donnez des clarifications, ou un délai qui vous conviendrai pour vous mettre à jour. Croyez-moi, ne pas être prêt n’est pas votre argument phare, et, de toutes façons, vous êtes probablement plus prêt que vous ne l’imaginez.
En atterrissant sur un site web, qui a envie de lire: « je vais lancer un business sur X,Y,Z, mais pas avant 6 mois »? À la place, mettez un twist positif à l’histoire, qui met en avant votre croissance, accélération ou changement en cours; et, pourquoi pas, ajoutez-y une touche de mystère pour que les gens prennent contact et que vous puissiez parler de délais en face à face. Par exemple, disons que votre objectif est de devenir le meilleur prof d’art de la région P.A.C.A, mais vous n’avez qu’un petit portefeuille client qui sont en situés en Provence, et, pour le moment qui ne prennent que des cours de dessin. Vous pourriez dire: « Nous sommes une école d’art pluridisciplinaire qui travaille avec des clients à Marseille, Toulon et Nice. Venez nous rencontrer lors de notre prochain stage de peinture qui se tiendra le 24 Janvier prochain à Marseille. » Cette histoire vous permet de contextualiser votre croissance future positivement. Dans quelques mois, vous pourrez raconter une histoire sur votre développement: « nous lançons des cours de fusain et d’aquarelle! » Lorsque vous décrivez ce que vous faites, ne vous laissez pas avoir par le piège de vous sentir trop petit, pas prêts ou pas au point. Vous ne devez jamais mentir sur ce que vous avez à offrir (par exemple, ne dites pas que vous êtes la plus grande école d’art de la région P.A.C.A.) mais montrer suffisamment d’enthousiasme pour là où vous en êtes et là où vous allez permettra d’attirer des gens plutôt que de les rebuter immédiatement. Second effet KissCool, décrire votre entreprise de la manière dont vous souhaitez la voir grossir vous aide à rester concentrés sur vos prochaines étapes, et réalise votre vision en la concrétisant par les mots que vous utilisez. Grâce à la visualisation et l’histoire de votre entreprise présente et future, vous raconterez une meilleure histoire qui attirera plus de clients.

Erreur #4: mentionner tous les petits détails plutôt que de démarrer avec l’info juteuse

Rappelez-vous, une histoire, c’est ce que les gens emportent avec eux, donc vous voulez que celle-ci soit courte, agréable et tentatrice. Raconter chacune des étapes de la conception de votre entreprise ne sert pas à grand chose. Trouvez l’angle sur lequel vous concentrer et que vous pourrez partager. C’est la chose dont vous adorez parler, qui vous fait briller les yeux, et sur laquelle vous pouvez mettre plus de couches d’histoires et d’idées. Le truc, c’est de commencer avec quelque chose de simple, et ensuite d’ajouter les détails et les examples, et d’être capable de répéter votre concept de base à la fin. Cela doit aussi être aussi spécifique que possible, tout en restant direct au départ. Un exemple très moyen: « Je crée des outils numériques pour les gens. Je crée des trucs en ligne comme des publicités Facebook, ou du texte, et parfois du graphisme, mais souvent des sites web… [s’en suit une liste sans fin d’exemples…] » Cette histoire n’est pas suffisamment spécifique au départ et manque de clarté sur l’audience ou le secteur d’activité. À la place, soyez plus spécifiques sur UNE chose que vous proposez, et gardez les exemples comme preuves de ce que vous racontez: « J’aide les entrepreneurs à monter des modules d’e-learning pour qu’ils puissent faire passer leur message et partager leur expertise. » Ensuite, ajouter vos exemples pour clarifier: « Je rends l’outil numérique simple pour qu’ils puissent se concentrer sur le contenu. Un client avec lequel j’ai travaillé a monté une plateforme de 40 personnes autours du tricot, et j’ai monté l’infrastructure pour le cours (vidéo, site web, contenu…) nécessaire au lancement. » Chaque détail d’une histoire doit rentrer dans le plan initial et ajouter de la clarté au message, pas le rendre plus confus. Montrez des exemples pour soutenir votre crédibilité, utilité et prouesse.

Quelles histoires racontez-vous?

Pour raconter des histoires inoubliables sur votre entreprise, concentrez-vous sur le client, sur le résultat que vous apportez, sur ce qui est disponible maintenant (même si vous ne vous sentez pas tout à fait prêts), et distillez le tout sous un angle facile à se souvenir pour vos lecteurs/auditeurs. Et vous? Quelles histoires ont bien fonctionné pour vous? Avez-vous des examples ou des trucs que vous utilisez pour concevoir votre message et obtenir ce que vous recherchez?